Saison 2025/2026

Niccolo JOMMELLI

Niccolo Jommelli – 1714 † 1774 – est un compositeur italien du XVIIIe siècle, représentant de l’école napolitaine, principalement dans le domaine de l’Opera seria – œuvres très codifiées, avec une ouverture en trois mouvements suivie de trois actes. Ceux-ci se composent de récitatifs, entrecoupés d’airs très virtuoses visant à mettre en avant la performance de l’interprète.

Jommelli reçoit sa première éducation musicale sous la direction de Muzzillo, maître des chœurs de la cathédrale d’Aversa. Il est admis en 1725 au Conservatoire Sant’Onofrio de Naples ou Il étudie avec Ignazio Prota et Francesco Feo, puis au Conservatorio Pietà dei Turchini en 1728 où il étudie notamment avec Nicola Fago.

Jommelli commence par composer des ballets et une cantate d’église qui le font remarquer. En 1737, il use d’un pseudonyme, tant il est incertain de son talent, pour composer son premier opéra, L’Errore amoroso. La première exécution, à Naples, est un succès. qui l’encourage à composer son deuxième opéra, Odoardo. Entre 1740 et 1770, il compose une vingtaine d’Opéra.

En 1740 il écrit Ricimero et Astianatte, deux opéras qui accroissent sa renommée. Il reçoit alors une commande de la ville de Bologne, ce qui lui donne l’occasion de rencontrer le Padre Giovanni Battista Martini – le plus célèbre musicien italien d’alors, dont Wolfgang Amadeus Mozart est élève.  En 1743 Johann Adolf Hasse le recommande, il obtient un poste stable à l’Ospedale degli Incurabili, une des célèbres institutions caritatives de Venise, qui formaient de jeunes musiciennes de haut niveau. Il compose à cet usage, à partir de 1745, des œuvres vocales religieuses : oratorios, psaumes, Te Deum, etc., dont le psaume Laudate pueri en si bémol majeur, pour double chœur féminin, solistes et deux ensembles de cordes. Il continue parallèlement à composer pour l’opéra.

En 1747 son prestige est si grand qu’il lui est demandé de sélectionner le candidat pour le poste de maître de chapelle à Naples.

En 1748, la création à Vienne de son opéra Didone lui assure l’admiration de Marie-Thérèse d’Autriche et Pietro Metastasio. Metastasio prétend que sa musique avait surpris et enchanté et qu’elle était pleine de grâce, de profondeur, de nouveauté, d’harmonie et par-dessus tout d’expression « jusqu’à présent, je n’ai rien entendu d’aussi convaincant ».

Jommelli revient à Rome en 1749, où il est nommé maître auxiliaire de chapelle. En 1751 il compose le Dixit Dominus, psaume en sol majeur.

Au faîte de sa gloire, en 1753,  il reçoit des offres de situation de Mannheim et de Lisbonne il est appelé par le duc de Würtemberg à Stuttgart, où, seize ans durant il est Oberkapellmeister de sa cour, avec salaire annuel exceptionnel de 4000 florins. Il compose à Stuttgart en 1756, pour commémorer la mort de la mère de son employeur, son Requiem en mi bémol majeur pour soli, chœur et orchestre.

La santé de son épouse le ramène en Italie en 1769. C’est l’opportunité pour ses ennemis de lui faire perdre son poste, la rente promise et la collection de ses œuvres. Son épouse meurt en juillet 1769. Ensuite le roi du Portugal l’invite pour composer des opéras mais, trop fatigué, il doit décliner l’offre et continue de composer à Aversa. Jommelli a de nouvelles commandes pour Naples, mais son style paraît démodé. Malade, souffrant de la goutte, paralysé un temps de la main, il continue à fournir des œuvres pour Naples et le Portugal. Recouvrant l’usage de sa main il donne à Naples, en représentation privée, la sérénata Cerere placata, puis il commence la composition d’un troisième opéra pour la cour de Lisbonne.

En 1770, son opéra Armida est entendu par Mozart, alors âgé de quatorze ans, qui l’apprécie beaucoup. En 1771, l’opéra Ifigenia est un échec qui détourne Jommelli du genre. Il se consacre alors à la musique religieuse, produisant un magnifique Miserere traduit en italien par son ami Mattei, est créé pendant la Semaine Sainte de 1774, qu’il accompagne au clavier.

Niccolo Jommelli meurt le 25 août 1774 à Naples et laisse une centaine d’œuvres variées : opéras, sérénades, cantates et pièces liturgiques diverses, telles les Lamentations de Jérémie écrite en 1750.

Antonio Lucio VIVALDI 

Antonio Lucio Vivaldi – 1678 † 1741 – Compositeur italien né à Venise est le fils de Camilla Calicchio et de Giovanni Battista, tous deux fille et fils de tailleur. Giovanni Battista Vivaldi s’installe à Venise en 1666. Il y devient barbier et exerce comme violoniste à la prestigieuse chapelle ducale de la basilique San Marco de Venise sous le nom de Rossi. Il est le premier professeur de musique de son fils. Vivaldi a été aussi un des élèves de Legrenzi.

Vivaldi est destiné à la prêtrise, il est tonsuré en septembre 1693, en avril 1699 il est sous-diacre et ordonné en mars 1703. Sa chevelure rousse le fit surnommer il Prete rosso, « Le Prêtre roux « . Vivaldi participe parfois à l’orchestre de San Marco pour renforcer le pupitre des violons. Vers 1706, il cesse de dire la messe en raison d’une maladie d’enfance mais aussi peut-être par opportunisme.

En septembre 1703 Vivaldi est maître de violon à l’Ospedale della Pietà, un célèbre internat religieux destiné à l’éducation de jeunes filles orphelines. Elles y reçoivent un enseignement soigné dans le but d’obtenir plus tard un emploi. Un certain nombre d’entre elles reçoivent une éducation musicale poussée. Les concerts qu’on y donne sont courus par l’aristocratie vénitienne et les visiteurs étrangers.

En mars 1713, il crée son premier opéra à Vicenza, Ottone en villa, sur un livret de Nicolò Biancardi Bastiano, alias Domenico Lalli, un escroc recherché par la justice napolitaine, écrivain à la mode et ami de Vivaldi qui remplace Francesco Santurini comme impressario du théâtre S. Angelo.

Vivaldi a composé un nombre considérable de concertos, sonates, opéras et pièces religieuses : il se targuait de pouvoir écrire un concerto plus vite que le copiste ne pouvait le transcrire. Il fut l’un des plus célèbres et admirés violonistes et compositeurs de la période baroque, en tant qu’initiateur principal de concerto de soliste, dérivé du concerto grosso. Il sera autant entrepreneur de spectacles que compositeur, il fut aussi professeur de violon puis « maître de concert » du Seminario musicale dell’Ospedale della Pietà.

Comme ce fut le cas pour de nombreux compositeurs du XVIII° siècle, sa musique, de même que son nom, fut vite oublié après sa mort. Elle ne devait retrouver un certain intérêt auprès des érudits qu’au XIX° siècle ; cependant, sa véritable reconnaissance eu lieu pendant la première moitié du XX° siècle grace aux travaux de lettrés, de musicologues, de musiciens et à l’enthousiasme d’amateurs éclairés.

Les Œuvres

Le Dixit-Dominus

Le psaume 110 ou Dixit Dominus – Dixit = a dit, il a dit Dominus = Maitre, Seigneur – est le psaume – de David – de l’Ancien Testament le plus cité dans la liturgie catholique en raison de l’interprétation prophétique qui en a été faite. A travers le sacerdoce royal de Melchisedech, c’est le sacerdoce divin du fils de Dieu qui est exalté.

Dans la Vulgate (traduction latine de la Bible par Saint Jérôme et ses continuateurs), le texte de ce psaume suit de près le texte grec de la Bible des Septante, c’est-à-dire la traduction de l’hébreu en grec effectuée à Alexandrie par 70 savants vers 250 av. J.-C, à l’intention de la très nombreuse communauté juive d’Égypte qui ne savait plus l’hébreu.

 

Le Magnificat

Magnificat vient du verbe latin magnifico.

Le Magnificat est un hymne de louange et d’action de grâce chanté par la Vierge Marie lorsqu’elle rencontre Élisabeth après l’Annonciation. On le nomme aussi Ode de la Théotokos dans la tradition byzantine.

Les premiers mots du Magnificat, « Mon âme exalte le Seigneur », sont devenus une prière centrale de la liturgie catholique. Dès le IVᵉ siècle, il est intégré à l’office des Vêpres, où il est chanté quotidiennement. Ce cantique incarne une triple dimension : une louange personnelle de Marie, une exaltation de la justice divine, et une annonce prophétique de l’avènement du Royaume de Dieu.

Le Magnificat puise ses origines dans la tradition juive. Il s’inspire du Cantique d’Anne (1 Samuel 2,1-10), dans lequel la mère de Samuel loue Dieu pour les grandes œuvres accomplies en sa faveur. Comme ce modèle vétérotestamentaire, le Magnificat exalte Dieu pour sa puissance, sa justice, et sa fidélité envers les humbles.

Mécénat et Partenariat

Mécène Premium de l’E.J.V.

OPALIT

POURQUOI MECENER L’EJV ?

Depuis bientôt trente ans l’E.J.V. s’est fait une place et une visibilité reconnues dans le paysage culturel versaillais et de l’Île-de-France (concerts, fête de la musique, messes anniversaires à la Chapelle royale).
Cette position a été acquise grâce à une politique d’événements forts et originaux :

  • Association des concerts à des lieux architecturaux prestigieux.
  • Formule de concerts-oratorios spectacles, par association de diaporamas d’oeuvres d’art illustrant les oeuvres exécutées.
  • Collaboration de partenaires prestigieux : Jean Piat récitant invité en 2013 de la Passion selon Saint-Jean de Bach.
  • Liens actifs entre ville et château en 2015 pour le trois-centième anniversaire de la mort de Louis XIV.
  • Rôle dynamique dans la vie culturelle du quartier de Porchefontaine, où l’E.J.V. a sa base logistique.

Cette action a été notamment couronnée par une récompense de quatre diapasons, par la revue du même nom, de son enregistrement du Te Deum et d’un motet versaillais inédit d’Esprit-Antoine Blanchard (2004).

La loi n°2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations dite « Loi Aillagon » a institué un dispositif fiscal pour développer en France le mécénat des entreprises et des particuliers dont les caractéristiques (dispositif de droit commun) sont les suivantes :

  • en faveur des entreprises (Art. 238 bis, CGI) : réduction d’impôt sur les bénéfices égale à 60% du montant du don (en numéraire ou en nature) à un organisme ou une oeuvre d’intérêt général dans la limite de versements annuels de 0,5% du chiffre d’affaires de l’entreprise. En cas d’excédent de versement, l’entreprise dispose de cinq exercices pour utiliser sa réduction d’impôt.
  • en faveur des particuliers (Art. 200, CGI) : réduction d’impôt sur le revenu au taux de 66% du montant du don à un organisme ou une oeuvre d’intérêt général dans la limite de 20% du revenu imposable du donateur, avec report possible sur cinq ans en cas d’excédent de versement.

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UNE VISIBILITÉ POUR LES PARTENARIATS

Le temps nécessaire à la préparation et la mise au point des concerts, la planification des engagements de l’E.J.V. et du calendrier d’opportunité associé, réclament une visibilité pour la mise en oeuvre des actions de communication. Il en va de même pour les entreprises.
L’E.J.V. propose donc à ses partenaires des perspectives de partenariat couvrant le programme de l’année.