Saison 2023/2024

Wolfgand-Amadeus MOZART

Wolfgang-Amadeus Mozart 1756 -1791 né à à Vienne, est un compositeur autrichien de la période classique. Le jeune Wolfgang a l’oreille absolue et probablement une mémoire eidétique qui lui permet de mémoriser un grand nombre de sons en très peu de temps. Sans surprise, le prodige de la musique se met à la composition à 6 ans. Il cherche “des notes qui s’aiment” et écrit ses premières oeuvres : cinq menuets, une sonate et un allegro en 1762. Entre ses 7 et 8 ans, Mozart compose plus d’une cinquantaine d’oeuvres. A 11 ans, il s’attaque à son premier opéra : Apollo et Hyacinthus, qu’il termine le 13 mai 1767.

Son père l’emmène en Italie quand il a 14 ans. Ils assistent aux matines du mercredi 11 avril de la Semaine Sainte à la chapelle Sixtine, unique occasion de pouvoir entendre le Miserere d’Allegri. Une oeuvre que le Vatican souhaite garder précieusement. A cette époque, seuls les choristes ont accès à la partition et toute tentative de retranscription est punie d’excommunication. L’impertinent Mozart, charmé par ce chant céleste, réécrit l’œuvre le soir-même et retourne à la chapelle le vendredi Saint pour peaufiner sa retranscription. Cette histoire, racontée dans de nombreuses lettres, fait des jaloux qui accusent Mozart d’avoir volé la partition…

A Salzbourg, Mozart obtient très jeune le titre de maître de concert. Sous les ordres des princes-archevêques Schrattenbach puis Colloredo, il compose des oeuvres sacrées. Un rôle qui le prive de ses libertés créatrices. A 20 ans, il quitte Salzbourg pour trouver un autre poste, en vain. Contraint de retourner à Salzbourg récupérer son travail, Mozart n’en fait qu’à sa tête : il se comporte comme un enfant avec le prince-archevêque Colloredo qui le traite de voyou et de crétin. Cette difficile collaboration s’explique par son mépris de la noblesse, dans une lettre écrite en 1777, Mozart critique les mariages arrangés de la haute société.

Mozart découvre en 1773 la franc-maçonnerie et le 14 décembre 1784 il se fait initier dans la loge de la Bienfaisance. Quand il compose La Flûte Enchantée en 1791, Mozart fréquente depuis plusieurs années ce milieu. Il y trouve une source d’inspiration. Le célèbre opéra est d’ailleurs appelé “opéra maçonnique” car il représente les étapes initiatiques des francs-maçons. Quand il compose cette oeuvre, Mozart crée une double lecture : une pour le profane, inspiré du modèle allemand du Singspiel (sorte d’opéra-comique), l’autre pour l’initié, avec des symboles maçonniques tant dans la musique que dans les personnages et l’histoire.

Mozart emprunte et dépense à tout va et sans limite. Il frôle même une condamnation judiciaire qui aurait pu le ruiner, mais surtout briser son orgueil. Il accumule ses dettes, auprès de ses proches et même auprès de ses élèves, comme avec le Prince Lichnowski. Ce gentilhomme de la cour impériale autrichienne tente d’emmener Mozart devant le tribunal. En 1789, il attaque le jeune compositeur en justice pour récupérer son argent. L’histoire ne nous dira jamais comment Mozart s’est sorti de cette affaire mais il s’avère que tous ont passé sous silence cet épisode malheureux qui est tombé dans l’oubli.

Il meurt le 5 décembre 1791. Il est enterré au cimetière Saint-Marc. Il a été mis en fosse commune, comme l’était la quasi majorité des classes moyennes de Vienne.

 

en cours d’écriture…

La Messe en ut mineur,  est l’une des œuvres les plus fascinantes de Mozart, avec le Requiem, tant par sa force émotionnelle que sa dimension fragmentaire. C’est l’amour et non la mort qui en est la source d’inspiration, composée entre 1782 et 1783, elle est considérée comme supérieure à toutes les autres messes de Mozart, hormis son Requiem.

En 1782, Mozart installé à Vienne profite de sa nouvelle liberté depuis qu’il s’est affranchit de l’archevêque de Salzbourg, Colloredo. Aucune autorité ne le guide désormais dans sa volonté d’écrire pour l’Eglise. C’est une promesse d’amour qui sera à l’origine de l’une des plus belles œuvres du répertoire sacré. Une promesse faite à celle qui a gagné son cœur, Constance Weber. Afin d’obtenir la guérison de Constance, Mozart s’engage à composer une messe d’action de grâces, il l’épousera le 4 août 1782, à l’issue de sa convalescence malgré l’opposition de son père. Afin d’obtenir la réconciliation avec son père, il lui confie : « lorsque j’ai fait ce serment, ma femme était encore célibataire et comme j’étais fermement décidé à l’épouser peu après sa guérison, il m’était facile de faire cette promesse (…) comme preuve de la sincérité de mon serment, j’ai ici la partition d’une messe à moitié composée, qui me donne les meilleures espérances ».

C’est à celle qui fut son inspiratrice que Mozart confie les parties de soprano solo lors de la création de cette Messe en ut mineur, en l’abbaye bénédictine de Saint-Pierre à Salzbourg, le 26 octobre 1783. La difficulté technique de ces airs laisse ainsi supposer que la jeune femme possédait de réelles qualités vocales. Avec cette messe, la première qu’il compose de sa propre initiative, Mozart se monte donc maître de ses décisions. Cette nouvelle œuvre se doit d’être différente des nombreuses messes et missa brevis, en général de petites dimensions et peu développées, écrites précédemment pour Colloredo. Son souci n’est plus de plaire à un commanditaire, mais bien au public. Cette messe sera également Requiem.

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en cours d’écriture…

Mécénat et Partenariat

Mécène officiel de l’E.J.V. 2022

OPALIT

POURQUOI MECENER L’EJV ?

Depuis bientôt trente ans l’E.J.V. s’est fait une place et une visibilité reconnues dans le paysage culturel versaillais et de l’Île-de-France (concerts, fête de la musique, messes anniversaires à la Chapelle royale).
Cette position a été acquise grâce à une politique d’événements forts et originaux :

  • Association des concerts à des lieux architecturaux prestigieux.
  • Formule de concerts-oratorios spectacles, par association de diaporamas d’oeuvres d’art illustrant les oeuvres exécutées.
  • Collaboration de partenaires prestigieux : Jean Piat récitant invité en 2013 de la Passion selon Saint-Jean de Bach.
  • Liens actifs entre ville et château en 2015 pour le trois-centième anniversaire de la mort de Louis XIV.
  • Rôle dynamique dans la vie culturelle du quartier de Porchefontaine, où l’E.J.V. a sa base logistique.

Cette action a été notamment couronnée par une récompense de quatre diapasons, par la revue du même nom, de son enregistrement du Te Deum et d’un motet versaillais inédit d’Esprit-Antoine Blanchard (2004).

La loi n°2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations dite « Loi Aillagon » a institué un dispositif fiscal pour développer en France le mécénat des entreprises et des particuliers dont les caractéristiques (dispositif de droit commun) sont les suivantes :

  • en faveur des entreprises (Art. 238 bis, CGI) : réduction d’impôt sur les bénéfices égale à 60% du montant du don (en numéraire ou en nature) à un organisme ou une oeuvre d’intérêt général dans la limite de versements annuels de 0,5% du chiffre d’affaires de l’entreprise. En cas d’excédent de versement, l’entreprise dispose de cinq exercices pour utiliser sa réduction d’impôt.
  • en faveur des particuliers (Art. 200, CGI) : réduction d’impôt sur le revenu au taux de 66% du montant du don à un organisme ou une oeuvre d’intérêt général dans la limite de 20% du revenu imposable du donateur, avec report possible sur cinq ans en cas d’excédent de versement.

 

UNE VISIBILITÉ POUR LES PARTENARIATS

Le temps nécessaire à la préparation et la mise au point des concerts, la planification des engagements de l’E.J.V. et du calendrier d’opportunité associé, réclament une visibilité pour la mise en oeuvre des actions de communication. Il en va de même pour les entreprises.
L’E.J.V. propose donc à ses partenaires des perspectives de partenariat couvrant le programme de l’année.